À partir de la révolution islamique de 1979 en Iran, le statut de la femme a été remis en cause. Il s’agit notamment du droit égal au divorce, au témoignage devant la justice, du droit de voyager à l’étranger, d’exercer certains métiers, notamment celui de juge. Il y a aussi le droit dit de sang ; en cas de meurtre, la vie d’une femme étant évaluée à la moitié de celle de l’homme. Cette révolution a permis à de nombreuses femmes à accéder à l’éducation, mais la lutte pour défendre l’égalité des sexes reste toujours d’actualités.
La lutte contre l’intégrisme religieux
Lutter contre l’intégrisme en Iran est une bataille entre la tyrannie et la liberté, entre l’égalité et l’oppression. Les femmes en sont les premières victimes. Le peuple en Iran a toujours lutté contre l’intégrisme et cela depuis une quarantaine d’années. La véritable lutte a démarré avec la mise en place d’un mouvement pour un islam authentique et démocratique pour la séparation de la religion et de l’État. Il s’agit de lutter contre dictature religieuse en Iran.
La situation de la femme iranienne s’est transformée. Il s’agit de la naissance d’une conscience aigüe de l’injustice, de l’inégalité sociale entre les sexes à travers la nouvelle génération féminine issue de la resistance iranienne. Seulement, le pouvoir islamiste s’oppose violemment au développement des valeurs fondées sur l’égalité hommes-femmes. Même si au cours de quatre dernières décennies, les Iraniennes ont formé la moitié des diplômées de l’université. En 2017, à peine 15% des femmes iraniennes font partie de la population active, contre plus de 64% pour les hommes.
La défense des femmes iraniennes
En 1993, le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) se voit comme objectif la mise en place d’une république démocratique et pluraliste. À cet effet, Maryam Radjavi, épouse de Massoud Radjavi, un des fondateurs et dirigeants de l’Organisation des moudjahidin du Peuple iranien, est élue présidente.
Maryam Radjavi ne cesse de mener un combat politique basé sur des valeurs universelles, en s’opposant ouvertement au caractère discriminatoire de la législation en vigueur en Iran. Quelques exemples d’actions réalisées pour les femmes iraniennes par Radjavi sont les suivantes :
- Plus de la moitié des membres du CNRI sont des femmes, lesquelles occupent diverses positions politiques, diplomatiques, sociales et culturelles ;
- Elle a fait de nombreux discours sur la scène internationale sur ce que devrait être le véritable message de l’islam basé sur la tolérance et la démocratie ;
- Elle ne cesse de montrer sa volonté de combattre le régime pour l’instauration de l’égalité des sexes et de défendre l’égalité devant la loi ;
- Elle milite farouchement pour le droit des femmes à exercer, à égalité avec les hommes, le leadership dans la vie politique et civile avec une participation égale à la direction politique.
Résumé